PROGRAMMES RELATIFS À L'ENVIRONMENT
EN AMÉRIQUE LATINE ET DANS LES CARAÏBES :
ÉVALUATION DE L'EXPÉRIENCE DU PNUD

 

Hugo Navajas
Maria Teresa Szauer
Francisco Szekely (chef d'équipe)
Décembre 1996
Série Leçons à retenir du Bureau de l'évaluation et de la planification stratégique
Comité de rédaction : Sharon Capeling-Alakija, Abdenour Benbouali, Barbara Brewka et Djibril Diallo
c) OESP, 1997
Bureau de l'évaluation et de la planification stratégique
Programme des Nations Unies pour le développement

One United Nations Plaza, New York, N.Y. 10017

 

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TABLE DES MATIERES

Avant-propos
Résumé analytique

I. Pourquoi procéder à une évaluation de la situation
de l'environnement?
II. Amérique latine et Caraïbes : Le paradoxe de l'abondance
et de la pauvreté
III. Activités du PNUD dans le domaine de l'environnement
IV. Facteurs contribuant à la réussite des projets
V. Préservation des richesses naturelles : vivre des intérêts ou du capital?
VI. Réduction et prévention de la pollution
VII. Renforcement des institutions et constitution de capacités
VIII. Recommandations

Annexe

Projets évalués
Abréviations et sigles 

 

RÉSUMÉ ANALYTIQUE

De 1988 à 1996, le Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes (BRALC) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a financé et appuyé quelque 3 000 projets. Deux cents d'entre eux étaient axés sur les questions d'environnement ou portaient sur les aspects du développement qui concernaient spécifiquement l'environnement. La présente macro-évaluation de 22 projets par le BEPS est la première qui soit consacrée aux programmes et projets relatifs à l'environnement mis en oeuvre dans la région.

Objectif de l'évaluation

Conformément à leur mandat, les évaluateurs devaient procéder à une première analyse des projets relatifs à l'environnement et formuler des directives qui permettraient d'examiner ultérieurement de façon plus approfondie et plus détaillée des questions prioritaires spécifiques.

Les principaux objectifs de l'évaluation étaient les suivants : a) évaluer dans quelle mesure la coopération du PNUD avait contribué à la réalisation de résultats concrets au niveau des pays dans le secteur de l'environnement et b) dégager les leçons spécifiques qui permettraient d'orienter les investissements futurs du PNUD dans le domaine prioritaire du développement humain durable (DHD).

Plus précisément, l'évaluation devait examiner :

  • les priorités de la région dans le domaine de l'environnement, telles qu'elles avaient été fixées par la Conférence de Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) et le BRALC, ainsi que la nature et l'utilité de l'assistance du PNUD dans ces domaines prioritaires; 
  • le caractère approprié des ressources affectées (productivité);
  • l'utilité des programmes et projets compte tenu du programme d'action de la région concernant l'environnement et du mandat de DHD du PNUD;
  • la qualité et la quantité des résultats obtenus jusqu'ici (efficacité);
  • les conséquences de ces résultats sur les questions de DHD (retentissement);
  • la durabilité des résultats; et
  • les domaines où les politiques, programmes et projets du PNUD dans ce secteur devraient être modifiés le cas échéant. 

Des leçons devaient être tirées et des recommandations formulées pour améliorer la capacité du PNUD à apporter un appui stratégique dans les questions d'environnement dans la région, notamment en ce qui concerne l'examen des priorités et de questions cruciales dans certains sous-secteurs, la concentration géographique, le renforcement de la gestion et la participation des bénéficiaires.

Portée et méthodes

Vingt-deux projets ont été retenus pour l'analyse en fonction de cinq paramètres principaux : la répartition géographique, le type d'écosystème dans le périmètre du projet, les priorités de la région en matière d'environnement, telles qu'elles ont été définies par les gouvernements et les organisations non gouvernementales (ONG), l'exécution des projets et leur durée. Compte tenu de la durée moyenne du type de projet à évaluer, l'évaluation a porté sur la période allant de 1988 à 1996. Les visites sur le terrain ont été effectuées pendant l'été 1996.

Les projets faisant partie de l'échantillon d'évaluation sont mis en oeuvre dans sept pays où existe une grande diversité d'écosystèmes naturels, d'écozones et de caractéristiques géopolitiques : l'Argentine (pâturage tempéré ou pampa), Belize et Cuba (écosystème insulaire), Brésil (forêt tropicale et pâturage tropical), Bolivie (écosystème andin), Costa Rica (forêt tropicale humide), Cuba (écosystème insulaire) et Guyana (écozone tropicale humide). Les projets ont été choisis au terme de plusieurs consultations avec le personnel des divers bureaux du PNUD, à savoir le BRALC, le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et la Division pour la gestion durable de l'énergie et de l'environnement du Bureau de la politique et de l'appui aux programmes.

L'échantillon comprenait des projets exécutés dans le cadre de trois grands domaines prioritaires : la gestion des ressources naturelles, la diversité biologique et la lutte contre la pollution.

Des questions telles que la constitution de capacités, le renforcement des institutions, l'éducation relative à l'environnement et le rôle des femmes dans le respect de l'environnement ont été examinées lors de l'analyse des trois grands domaines mentionnés.

Le critère de l'exécution des projets a été pris en compte en évaluant des projets représentatifs de tout l'éventail des divers stades d'exécution, depuis ceux qui ont été couronnés de succès à ceux qui étaient controversés, interrompus ou abandonnés. Quant à l'état des projets, il variait de ceux qui ont été achevés il y a trois ans à ceux dont l'exécution se trouve à un stade avancé.

Le Bureau de l'évaluation et de la planification stratégique (BEPS) a choisi trois consultants de la région de l'Amérique latine et des Caraïbes pour mener à bien l'évaluation. Leur expérience cumulée allie des connaissances pratiques dans des domaines tels que la gestion de l'environnement, la sociologie, l'ingénierie, l'économie et le commerce international. Outre leur formation professionnelle, ces consultants ont une grande expérience des questions d'environnement et de développement de la région et connaissent bien les procédures et l'approche de développement du PNUD.

L'équipe d'évaluation a appliqué les méthodes suivantes dans l'analyse des projets : a) collecte de toutes les données disponibles sur un projet donné (descriptif du projet, rapports d'évaluation intérimaires, publications, coupures de presse); b) identification de tous les acteurs associés à ce projet (notamment le personnel national et international du PNUD, les homologues gouvernementaux, les ONG interlocutrices, les bénéficiaires éventuels du projet et d'autres personnes qui pourraient être affectées d'une façon ou d'une autre par son exécution); et c) visites sur le terrain pour observer le périmètre du projet et entrevues individuelles et collectives avec tous les acteurs importants pour recueillir leurs vues sur l'exécution du projet et les répercussions de celui-ci sur l'environnement.

Les évaluateurs ont formulé des directives concernant l'évaluation de l'incidence des projets sur les priorités de la région en matière d'environnement. Ces directives, qui comportaient de nombreuses questions, comprenaient deux parties principales. La première portait essentiellement sur la façon dont les divers aspects du cycle du projet (notamment la sélection du projet, sa définition, sa conception, la gestion de son exécution, la participation et la coordination des parties intéressées, le contrôle et le suivi du projet, la maîtrise locale de celui-ci et sa durabilité) ont contribué à la réalisation des objectifs concernant l'environnement. La deuxième partie visait à évaluer l'incidence des projets sur les priorités de la région de l'Amérique latine et des Caraïbes en matière d'environnement et, en particulier, les avantages qui en ont été retirés sur le plan de l'environnement.

Constatations générales

Les évaluateurs ont fait les constatations suivantes après avoir évalué les 22 projets :

Conception des projets

  • des projets avaient une structure qui contribuait à la réussite de la mise en oeuvre.
  •  % étaient conçus efficacement de façon à leur permettre d'atteindre leurs objectifs.
  • Dans 68 % des cas, le rôle des acteurs était clairement défini.
  • 70 % des projets comportaient des mécanismes de participation des homologues et, dans une moindre mesure, des bénéficiaires à la gestion de l'exécution. 
  • 9;59 % ne comportaient pas de mécanisme de surveillance de l'environnement ni d'indicateur d'impact sur l'environnement.
  • 9;81 % étaient d'une grande souplesse pendant l'exécution.

Durabilité

  • Dans 50 % des cas, les diverses parties intéressées ont estimé que l'attitude du PNUD envers ces projets avait été extrêmement constructive.

  • 68 % comprenaient des modalités permettant de contacter les groupes et institutions qui pourraient être affectés par le projet ou en bénéficier.

  • 63 % comportaient des mécanismes de consultation des institutions ou des populations qui pourraient être affectées par le projet.

  • Dans 86 % des cas, l'exécution et le suivi du projet bénéficiaient d'un appui politique.

  • 9;59 % seulement des projets comprenaient des modalités permettant de poursuivre, après l'achèvement du projet, l'activité amorcée par celui-ci.

Maîtrise locale des projets
  • Dans 50 % des projets, l'idée initiale émanait d'un bureau du PNUD, du siège, d'un programme mondial géré par le PNUD ou d'un organisme technique des Nations Unies; ces initiatives ne coïncidaient pas toujours avec les priorités nationales.

  • 27 % des projets étaient choisis par les gouvernements en fonction de leurs besoins.

  • 23 % étaient sélectionnés par des organisations internationales qui avaient leurs propres objectifs ou mandats.

  • Moins de 50 % ont suscité la participation directe des entités intéressées au niveaux local et communautaire.

  • Dans 54 % des cas, les bénéficiaires potentiels ont participé à la hiérarchisation des priorités dans les activités des projets.

Contrôle des projets

  • 41 % seulement des projets étaient soumis à des contrôles périodiques.

  • Dans le meilleur des cas, l'exécution des projets était contrôlée sporadiquement mais aucune étude de leurs conséquences sur l'environnement n'a été effectuée.

Gestion des conflits

  • Dans 72 % des cas, il a été possible de gérer les conflits apparus pendant l'exécution du projet.

  • L'exécution de 27 % des projets est encore en butte à des conflits; 13 % de ces projets peuvent être considérés comme engendrant de nombreux conflits.

Mobilisation des ressources

  • 72 % des projets ont contribué à mobiliser des ressources techniques pour le projet.

  • 36 % ont concouru à réunir des ressources financières supplémentaires.

Communication

  • 45 % comprenaient des activités destinées à faire connaître les résultats.

  • 9;50 % comportaient des activités de plaidoyer.

L'incidence que peuvent avoir les projets du PNUD sur l'amélioration de la situation de l'environnement en Amérique latine et dans les Caraïbes est directement liée à leur exécution au cours des différentes phases du cycle des projets. En d'autres termes, les modalités de sélection, de conception, d'exécution et de suivi d'un projet affectent la capacité de celui-ci d'améliorer la situation de l'environnement.

Conclusion : Le PNUD a joué un rôle important dans la sélection des projets. Toutefois les projets relatifs à l'environnement ont été choisis en fonction, non d'une stratégie explicite du PNUD concernant l'environnement pour la région, mais de la disponibilité des fonds ou de l'intérêt du gouvernement.

La phase de conception d'un projet est cruciale car elle déterminera la capacité de celui-ci à améliorer l'environnement. Ainsi par exemple, lorsque les projets sont conçus par des consultants externes qui connaissent mal le contexte national, les parties intéressées ou les autres acteurs clés risquent de ne pas assumer la responsabilité du projet en temps utile, compromettant ainsi la maîtrise nationale et la durabilité du projet.

Conclusion : Le recours à des consultants locaux contribue sensiblement à la réussite de la conception des projets.

L'équipe d'évaluation a pris note de l'une des contraintes faisant obstacle à l'efficacité et l'utilité d'un projet, qui est illustrée par le Projet de construction de logements bon marché en bambou. Lorsque celui-ci a été lancé, peu de recherches avaient été effectuées au PNUD sur des projets similaires qui auraient pu contribuer à une meilleure conception de ce programme relativement novateur. Les évaluateurs ont noté que les données sur les projets et les expériences passées n'étaient pas systématiquement recueillies dans le bureau de pays ou au BRALC. Les projets ne pouvaient donc tirer parti des connaissances et des expériences passées du PNUD. Malgré une démonstration réussie des techniques de bambou, le projet n'a guère contribué au transfert des connaissances spécialisées sur la culture du bambou aux communautés rurales. Lorsque le personnel du projet a été interrogé sur cette question, il s'est montré évasif et peu communicatif.

Conclusion : Il n'existe pas de base centralisée et conviviale de données qui permette au personnel du PNUD de retrouver des informations sur l'expérience passée du PNUD sur une question donnée.

Des facteurs supplémentaires jugés cruciaux pour la réussite du projet ont été dégagés.

Image du PNUD

Tous les homologues nationaux et ONG ont reconnu que, indépendamment de la modalité d'exécution ou de la qualité de l'appui, l'un des principaux avantages comparatifs du PNUD était son image, notamment la sécurité et la légitimité que l'organisation apportait aux projets et au personnel de projet. L'assistance du PNUD assure l'autonomie des institutions gouvernementales et leur offre une certaine protection contre les pressions politiques et financières qui s'exercent souvent sur le secteur public dans les pays en développement; les ressources affectées aux projets risquent moins d'être consacrées à d'autres utilisations ou mal gérées que lorsque les fonds sont alloués et gérés de façon interne.

Bien que la bureaucratie du PNUD soit souvent critiquée (en particulier lorsque ce sont des organismes qui exécutent le projet), elle est souvent considérée comme un moindre mal par rapport aux procédures administratives du gouvernement qui peuvent durer des mois avant que des achats de base ou des opérations de décaissement puissent être effectués.

Maîtrise du projet : participation de toutes les parties intéressées

Au total, 16 projets sur 22 (70 %) comportaient des mécanismes de participation des homologues et, dans une moindre mesure, des bénéficiaires à la gestion de l'exécution du projet. Le mécanisme le plus courant était le comité directeur qui conseillait, évaluait, contribuait à la coordination et parfois approuvait les plans de travail, les révisions du projet, le recrutement et ainsi de suite.

La réussite du projet Plan de gestion de la zone côtière patagonienne est due au fait qu'il a été possible de réunir toutes les parties intéressées dans la zone côtière patagonienne et de coordonner toutes les activités qu'elles menaient en faveur de l'environnement. À court terme, des résultats concrets et positifs ont été obtenus dans une zone relativement étendue. L'une des réalisations les plus importantes du projet a été la sensibilisation et la participation effective du public et l'importance accordée par le gouvernement local à la protection de la diversité biologique, à la lutte contre la pollution, au tourisme écologique et à la nécessité de formuler un plan pour la gestion intégrée des ressources naturelles de la zone.

Conclusion : La participation des parties intéressées à un projet est un facteur clé de réussite.

Évaluation et contrôle réguliers et préventifs

En théorie, le PNUD évalue et contrôle régulièrement ses projets. Les descriptifs de projet mentionnent toujours les examens tripartites et d'autres évaluations périodiques qui doivent être effectuées tout au long du projet. Toutefois les évaluateurs ont constaté que, dans le meilleur des cas, l'exécution des projets n'était contrôlée que sporadiquement et qu'aucune étude de leurs conséquences sur l'environnement n'avait été effectuée. Au total, 59 % des projets évalués ne comportaient pas de mécanisme de surveillance de l'environnement ni d'indicateur d'impact sur l'environnement. Par ailleurs, les évaluateurs ont constaté que le PNUD réagissait au lieu d'anticiper dans ses activités de contrôle.

Un projet parvient à améliorer une situation spécifique de l'environnement lorsqu'il prend en compte dans sa conception les données de référence existantes concernant l'environnement, que des objectifs réalistes sont fixés pour améliorer cette situation spécifique et que les moyens financiers, scientifiques et de gestion nécessaires sont fournis pour atteindre les objectifs proposés.

Conclusion : Il faut recueillir les données de référence sur la situation ou le problème d'environnement que le projet s'efforcera d'améliorer ou de résoudre.

Conclusion : Les projets du PNUD doivent comprendre des mécanismes de contrôle et d'évaluation des progrès réalisés dans la situation de l'environnement.

Pour le Programme de gestion durable des forêts (Programme concernant la forêt tropicale humide d'Iwokrama), les connaissances acquises grâce aux projets précédents ont beaucoup contribué à l'élaboration ultérieure des propositions relatives à la préservation. Par ailleurs, la délimitation du périmètre du projet aux fins de préservation et d'utilisation durable des forêts représente en elle-même une contribution non négligeable à la préservation des écosystèmes et de la diversité biologique dans le pays.

Conclusion : Les projets du PNUD sont un moyen inégalé de production d'informations sur la nature et l'état des ressources naturelles.

Motivation et capacités professionnelles du personnel du PNUD

La plupart des représentants des gouvernements et des ONG interrogés par l'équipe ont reconnu qu'un élément essentiel de la réussite d'un projet relatif à l'environnement était la formation professionnelle et la motivation du personnel du PNUD dans le domaine de l'environnement. Tous les fonctionnaires du PNUD ne semblaient pas avoir la formation professionnelle nécessaire pour parler de certaines questions d'environnement avec leurs homologues nationaux.

Respect des calendriers et des plans de travail

Tous les descriptifs des projets du PNUD comprenaient des plans de travail et des calendriers détaillés. Mais très peu de chefs de projet se sentaient tenus de respecter strictement ces plans et calendriers. Il n'y avait pas d'obligation de rendre des comptes sur l'exécution du projet. Si un projet était exécuté dans les délais, conformément au calendrier du descriptif de projet initial, tout le monde était satisfait mais il ne semble pas que l'on se soit suffisamment inquiété des retards pris dans l'exécution des projets.

Gestion souple des projets

Dans de nombreux cas, l'exécution réussie du projet dépend de la souplesse du PNUD. Ainsi par exemple, le projet Assistance au Groupe de travail sur l'Amazone du Programme pilote du G7 au Brésil a donné de bons résultats grâce à la collaboration du bureau de pays du PNUD à Brasilia, qui avait aidé diverses ONG à formuler des propositions de projet pour examen par le Groupe de travail sur l'Amazone aux fins de financement. Dans le cas de Cuba, le bureau de pays a joué un rôle crucial en contribuant à l'organisation d'ateliers techniques internationaux dans le cadre du projet régional Planification et gestion des zones côtières et des écosystèmes de baies fortement pollués dans la région des Caraïbes.

Conclusion : La conception d'un projet doit être souple et permettre des modifications en fonction de l'évolution des conditions locales.

En Bolivie, le Bureau de pays du PNUD a joué un rôle décisif dans la création du nouveau Secrétariat aux affaires autochtones et aux questions des femmes et des générations, et il a apporté un appui organisationnel important au Sous-Secrétariat aux affaires autochtones.

Conclusion : L'appui déterminé du bureau de pays du PNUD contribue considérablement à la réussite du projet.

Un grand nombre d'activités dispersées sur le terrain ont fortement mis à contribution les capacités logistiques du Programme concernant les écosystèmes du Chaco. Les arrangements d'exécution privilégiaient le recours à des consultants à court terme. Si cette approche a apporté une certaine souplesse au Programme et minimisé les frais généraux, la qualité inégale des consultants et la diversité de leurs méthodes ont souvent affaibli l'impact du Programme. Les activités de formation semblent avoir été particulièrement affectées.

Conclusion : Les arrangements logistiques d'un projet affectent sa réussite.

Bien que le Projet de construction de logements bon marché en bambou au Costa Rica ait été couronné de succès, des difficultés se sont posées dans la compréhension des procédures administratives du PNUD. Il en a résulté des frictions entre le personnel de projet et les administrateurs au bureau de pays du PNUD. Il arrive que les contraintes administratives des projets relatifs à l'environnement dépassent les capacités du bureau sur le terrain, notamment lorsqu'il faut effectuer une multitude de versements modiques à des individus ou à des organisations communautaires informelles dans des délais très courts. Dans le projet de construction en bambou comme dans le Programme FEM de petites subventions et le projet sur l'Assistance au Programme national en faveur des populations autochtones (ces deux derniers projets menés en Bolivie) il y a eu des difficultés dans l'exécution d'activités dispersées de micro-projets qui dépendaient de facteurs externes tels que les distances, le climat, les saisons agricoles ou les cycles de travaux communautaires.

Conclusion : Pour promouvoir le DHD, le PNUD doit a) améliorer ses contacts avec les groupes ou institutions qui pourraient bénéficier de ses projets ou être affectés par ceux-ci; b) accroître la participation des bénéficiaires éventuels à l'établissement des priorités dans les activités du projet; et c) renforcer sa capacité de gérer les conflits suscités par ses projets.

Répercussions des projets sur la gestion durable des ressources naturelles et la diversité biologique

Il est relativement difficile, pour deux raisons principales, d'évaluer les répercussions que les projets sur les ressources naturelles et la diversité biologique, financés ou coordonnés par le PNUD, ont eues sur la gestion durable des ressources naturelles. Premièrement, les données de référence sur l'environnement et l'analyse approfondie de l'état actuel des ressources naturelles de la région n'existent pas. Il n'est donc pas facile de déterminer si un projet du PNUD relatif à la gestion durable des forêts tropicales par exemple a amélioré ou non la situation générale des forêts tropicales humides de la région puisque l'état de celles-ci n'est pas connu de façon précise avant le lancement du projet. Deuxièmement, les répercussions véritables d'un projet sur la gestion des ressources naturelles ne deviennent apparentes bien souvent qu'après une longue période.

Principales constatations

En dépit de ces contraintes et après avoir examiné les neuf projets de l'échantillon relatifs aux ressources naturelles, la mission d'évaluation a fait les constatations suivantes :

Informations sur les ressources

  • 60 % des projets ont contribué à l'élaboration d'études et de données de référence sur les ressources naturelles.

  • 46 % ont contribué à l'établissement ou l'étoffement des banques de données où sont conservées les informations sur les ressources naturelles recueillies dans le cadre des projets.

  • 23 % ont contribué à l'élaboration de systèmes permettant la gestion durable des ressources naturelles.
Valeur économique des ressources

  • 30 % des projets ont conçu des incitations économiques visant à protéger et à préserver les ressources naturelles.

  • 50 % seulement ont apporté une attention spécifique aux avantages économiques découlant de la gestion durable des ressources naturelles.

  • 70 % ont contribué à la formation du personnel pour lui permettre de promouvoir la gestion durable des ressources naturelles.
Solutions à long terme : l'éducation

  • 53 % des projets ont contribué à la formulation d'activités éducatives concernant la gestion durable des ressources naturelles (par exemple, l'élaboration d'études de cas et de matériel éducatif destiné aux écoles).

Quelques-uns des projets parrainés par le PNUD ont contribué à introduire de nouvelles techniques qui sont d'une importance considérable dans la préservation et la protection de la diversité biologique et des ressources naturelles, comme par exemple les changements dans les techniques de pêche introduits dans le cadre du Plan de gestion de la zone côtière patagonienne.

Conclusion : En faisant connaître des techniques écologiquement rationnelles, le PNUD a contribué sensiblement à la promotion de la gestion durable des ressources naturelles.

Gestion des ressources et débouchés économiques

Depuis la phase préparatoire du Projet de construction de logements bon marché en bambou au Costa Rica, par exemple, 737 logements bon marché ont été construits dans les communautés rurales, et approximativement 30 logements supplémentaires sont actuellement en construction. Sur ce total, 90 ont été construits entièrement par les bénéficiaires par le biais d'initiatives locales; les autres ont été construits par les bénéficiaires eux-mêmes et de la main-d'oeuvre rémunérée. Chaque logement construit a permis d'employer temporairement huit personnes. Les méthodes de construction sont écologiquement rationnelles et simples et elles nécessitent une main-d'oeuvre importante. Les panneaux de bambou sont recouverts de ciment pour donner aux constructions l'apparence de logements classiques. Les bénéficiaires qui ont construit eux-mêmes leur logement ont pu choisir entre quatre modèles différents, conçus en consultation avec les communautés; lorsque le financement a été obtenu par l'intermédiaire de la BANHVI (Banque pour le logement), les bénéficiaires ont pu choisir entre deux modèles.

Les projets parrainés par le PNUD ont réussi à sensibiliser la population à la préservation des ressources locales de la diversité biologique lorsqu'ils mettaient l'accent sur les avantages économiques que la population locale pourrait tirer de la protection de la diversité biologique en la gérant de façon durable. Ainsi par exemple, le Programme concernant les écosystèmes du Chaco a contribué à la définition et à l'adoption de mesures de préservation pour l'exploitation durable de la population d'aloses du fleuve Pilcomayo. Le «tourisme responsable» a été le slogan du programme de tourisme écologique élaboré dans le cadre du Plan de gestion de la zone côtière patagonienne.

Conclusion : En liant les débouchés économiques à la gestion des ressources, le PNUD a contribué à la promotion du DHD.

Conclusion : La formation de la population locale aux aspects relatifs à l'environnement des ressources naturelles est un facteur important dans la protection et la gestion durable de ces ressources.

Durabilité des activités du projet

L'un des critères que les évaluateurs ont utilisés pour mesurer l'incidence des projets du PNUD sur l'environnement a été la durabilité des activités de ces projets. L'équipe a cherché à répondre à des questions comme : «Que se passe-t-il lorsque le projet est achevé?», «Le gouvernement, les institutions et les autre parties intéressées continueront-ils les initiatives amorcées par le projet?». Les réponses à ces questions sont décrites ci-après.

Conclusion : La durabilité ne peut être évaluée de façon fiable lorsque les dispositions de suivi ou de contrôle a posteriori n'existent pas.

Conclusion : La durabilité des activités d'un projet dépend directement du degré de participation des diverses parties intéressées à la conception et à l'exécution du projet. Plus leur participation est importante, plus grandes seront les chances de durabilité.

Conclusion : Un certain nombre de projets relatifs aux ressources naturelles et à la diversité biologique sont devenus extrêmement dépendants du PNUD. Ainsi, les initiatives amorcées par ces projets ne seront durables que si un financement supplémentaire est assuré.

Conclusion : La durabilité des activités d'un projet dépend de la volonté politique des autorités de poursuivre ces activités.

Conclusion : La durabilité des activités d'un projet est également fonction de ses résultats économiques. Dans les pays d'Amérique latine, de nombreuses femmes travaillent la terre et utilisent des ressources comme l'eau, le charbon et d'autres apports énergétiques pour assurer le logement et l'alimentation de leurs familles. Malheureusement, aucun des projets analysés par l'équipe d'évaluation ne comportait d'activités spécifiques visant explicitement à renforcer la participation des femmes à la protection et à la préservation des ressources naturelles et de la diversité biologique locale.

Conclusion : La participation des femmes à la protection et à l'utilisation durable de l'environnement local est d'une importance considérable pour la durabilité des activités et des résultats des projets relatifs à l'environnement.

Incidence des projets sur la réduction et la prévention de la pollution

L'analyse des cinq projets axés sur la réduction et la prévention de la pollution indique que le PNUD a contribué à la réduction de la pollution dans certaines régions d'Amérique latine et des Caraïbes. Les principales constatations de l'équipe d'évaluation sont les suivantes :

Constatations générales

  • 50 % des projets ont atteint les objectifs indiqués dans le descriptif du projet.

  • Tous les projets portaient sur la planification de la réduction de la pollution mais un seul d'entre eux comportait une activité spécifique en ce sens.

Informations sur les sources de pollution

  • 80 % des projets ont contribué à l'établissement d'un inventaire des polluants et des sources de pollution.

  • 80 % d'entre eux ont permis de systématiser et de publier les données scientifiques recueillies pendant l'exécution du projet.

  • Bien que tous les projets visent à réduire la pollution dans leurs zones d'influence géographique respectives, aucun d'entre eux n'a fixé d'objectifs spécifiques pour atténuer le problème de pollution auquel il s'attaquait.
Avantages économiques apportés par la réduction de la pollution
  • Aucun des projets n'a lié ses activités ou résultats aux avantages économiques potentiels ou existants qui pourraient découler de la réduction de la pollution dans la zone d'influence du projet.
Influence sur les politiques et normes relatives à l'environnement

  • Tous les projets ont influencé la formulation de politiques et normes locales relatives à l'environnement.
  • 50 % seulement des projets ont contribué à la promulgation de nouvelles politiques d'environnement.
Durabilité
  • Un seul projet a montré que ses activités seraient durables.
Conclusion : La connaissance des données de référence sur les sources de pollution et polluants existants et l'accès à ces données sont des facteurs déterminants pour qu'un projet relatif à la réduction de la pollution donne de bons résultats.

Conclusion : Le PNUD doit élaborer des indicateurs de résultats en matière d'environnement pour promouvoir les projets visant à réduire la pollution.

Conclusion : La participation de la population locale est un facteur clé dans la réduction de la pollution.

Conclusion : En encourageant la participation et la collaboration des institutions chargées de la surveillance de la pollution, les chances de réussite d'un projet s'en trouvent accrues, de même que l'ampleur de celle-ci.

L'affectation des ressources à la seule réduction de la pollution est une démarche inefficace. Les projets du PNUD axés sur les problèmes de pollution auront des retombées plus importantes si les avantages économiques découlant de la réduction de la pollution sont clairement démontrés.

Conclusion : Les projets du PNUD sur la réduction de la pollution doivent définir les avantages économiques qui pourraient en découler.

Incidence des projets sur le renforcement des institutions chargées des questions d'environnement et la constitution de capacités

Douze des 22 projets évalués mentionnent la constitution de capacités et le renforcement des institutions sous une forme ou une autre. Mais un grand nombre d'entre eux laissent encore beaucoup à désirer pour ce qui est de la collecte d'informations sur deux questions : les institutions elles-mêmes et l'importance de l'amélioration dans la gestion des institutions où les projets ont été élaborés. De nombreux projets ont néanmoins contribué à la formation et à l'éducation du personnel des institutions influencées par les projets.

Principales constatations

Quatre projets étaient axés sur le renforcement des institutions et la constitution de capacités. Les principales constatations découlant de l'évaluation de ces projets sont les suivantes

  • 75 % des projets ont contribué à la formulation de politiques, lois ou normes nationales ou locales en matière d'environnement.

  • 50 % d'entre eux ont contribué à améliorer les programmes de formation en matière d'environnement dans le pays ou la région.

  • 75 % ont contribué à l'élaboration de bases de données sur l'état de l'environnement dans le pays ou la région où le projet était exécuté.

  • Tous les projets ont établi des relations avec les ONG et les représentants de la société civile s'intéressant à l'environnement.

  • Aucun des projets n'a contribué à renforcer les liens avec le secteur privé.
La mission d'évaluation est parvenue aux conclusions suivantes

Conclusion : Le PNUD a sensiblement contribué à l'amélioration des compétences des spécialistes et d'autres personnes des communautés locales dans la gestion de l'environnement.

Conclusion : Le PNUD a également apporté une contribution importante au renforcement des institutions nationales et locales chargées des questions d'environnement.

Recommandations

Après avoir évalué la façon dont le PNUD concevait, élaborait et exécutait ses projets relatifs à l'environnement, l'équipe d'évaluation a fait les recommandations suivantes.

Élaboration d'une stratégie régionale sur la mise en valeur de l'environnement

  • Pour utiliser au mieux ses ressources, le PNUD doit élaborer une stratégie régionale explicite et à long terme sur la mise en valeur de l'environnement qui lui permettra de maximiser sa contribution dans les domaines qui sont des priorités régionales.

  • Cette stratégie doit comprendre des critères concernant l'identification et la sélection des projets, notamment l'examen des incidences que l'identification, la sélection et l'exécution du projet pourraient avoir sur l'environnement dans une région donnée.

  • Le PNUD doit fixer des objectifs spécifiques pour atténuer des problèmes spécifiques d'environnement, par exemple réduire le taux de déboisement en Amérique latine et aux Caraïbes de 1 % d'ici à l'an 2003.

  • Le PNUD doit tirer parti du Manuel et Directives pour la gestion de l'environnement et le développement durable, à utiliser tous les fonctionnaires du PNUD, pour veiller à ce que les aspects relatifs à l'environnement soient explicitement inclus dans les projets et activités parrainés par le PNUD.

Prise en compte des priorités nationales et régionales

  • Tous les projets relatifs à l'environnement doivent être sélectionnés en fonction des priorités nationales et régionales en matière d'environnement.
Élaboration de données de référence

  • Tous les projets relatifs à l'environnement qui sont parrainés par le PNUD doivent contribuer à l'élaboration de données de référence sur la situation ou le problème d'environnement que ces projets chercheront à améliorer ou à résoudre.

Mise à profit de la mémoire institutionnelle du PNUD

  • Le PNUD doit élaborer une banque de données conviviale sur l'expérience qu'il a acquise grâce à ses projets relatifs à l'environnement.

  • La banque de données sur l'environnement doit comprendre les noms des personnes et institutions qui ont participé aux projets, la description des produits et résultats de ces projets et un bref résumé des enseignements tirés.

  • Le personnel du PNUD qui prépare de nouveaux projets relatifs à l'environnement doit à chaque fois utiliser la banque de données pour tirer parti de la précieuse expérience acquise par l'organisation au cours des ans.

Utilisation des connaissances et compétences locales

  • Il faut faire appel aux spécialistes locaux de l'environnement chaque fois que c'est possible tout au long du cycle du projet car ils contribuent sensiblement à la réussite de la conception du projet et au renforcement de la maîtrise nationale et la durabilité
Définition précise du projet

  • La situation ou le problème qu'un projet cherche à améliorer ou à résoudre doivent être clairement définis et les objectifs du projet énoncés explicitement et avec concision.
Conception du projet

  • Au stade de la conception du projet, le personnel du PNUD doit identifier et consulter les bénéficiaires potentiels ou les personnes qui pourraient être affectées d'une façon ou d'une autre par l'exécution d'un projet écologique donné.

  • Il faut évaluer la capacité des parties intéressées et des bénéficiaires locaux de contribuer à l'exécution du projet.

  • Les personnes participant à la conception du projet doivent avoir une connaissance approfondie de l'environnement local du projet.

  • La conception du projet doit être souple et pouvoir être modifiée en fonction de l'évolution des conditions locales.
Surveillance de l'impact des projets sur l'environnement

- Les projets du PNUD doivent comprendre :

  • Des indicateurs explicites de résultats en matière d'environnement (comment les résultats ou réussites peuvent être mesurés);

  • Des mécanismes de surveillance des progrès réalisés dans la situation de l'environnement (la surveillance ne sera possible bien entendu que s'il existe des données de référence, des indicateurs de résultats et une stratégie explicite définissant les objectifs du projet);

  • Des évaluations à mi-parcours et finales où les résultats du projet sont évalués;

  • Un mécanisme qui permet de déterminer si les résultats du projet répondent aux besoins des homologues gouvernementaux.
Obligation de rendre des comptes

  • Les responsabilités du personnel dans l'exécution des activités du projet doivent être clairement énoncées et assorties d'un calendrier d'activités et de projets à exécuter.

  • Les rôles des homologues nationaux participant au projet doivent être clairement définis.

  • Les projets doivent comprendre un budget détaillé qui permette de financer chacune des activités envisagées dans le projet.

Communication d'informations

  • Des informations doivent être communiquées à tous les acteurs du projet (personnel du PNUD, homologues nationaux, bénéficiaires et autres personnes potentiellement affectées).

  • Les résultats de tous les projets relatifs à l'environnement parrainés par le PNUD doivent être communiqués aux gouvernements hôtes et aux institutions locales.

Formation du personnel du PNUD à la gestion de l'environnement

  • Le PNUD doit continuer à améliorer systématiquement l'éducation et la formation de tous ses fonctionnaires dans le domaine de la gestion de l'environnement (au siège comme sur le terrain).

  • La formation doit comprendre des activités générales de constitution de capacités et une formation spécifique à l'identification des résultats obtenus par les projets dans le domaine de l'environnement.

Participation de la population à la promotion du développement durable grâce à la constitution de capacités

  • Le PNUD doit déployer davantage d'efforts pour mener des activités de constitution de capacités dans le domaine de l'environnement afin de donner à la population les connaissances et les moyens qui renforceront sa capacité de protéger, de gérer et de préserver son environnement.

Participation des femmes aux projets relatifs à l'environnement

  • Le PNUD doit chercher systématiquement à encourager explicitement la participation des femmes, en tant qu'agents de préservation de l'environnement et de promotion du DHD, aux projets concernant l'environnement. Tous les projets relatifs à l'environnement doivent donc comprendre des activités de constitution de capacités, de formation et de surveillance de l'environnement qui soient ciblées spécifiquement en faveur des femmes.

     

 Caractéristiques des projets couronnés de succès

Obstacles à une exécution de qualité

Définition explicite de la situation ou du problème que le projet cherche à améliorer ou résoudre, les objectifs du projet étant énoncés clairement et succinctement

Pénurie des ressources financières et humaines nécessaires à l'exécution des activités du projet

Sélection du projet en fonction des priorités nationales et régionales en matière d'environnement

Manque d'intérêt pour la conception du projet et la sélection des homologues gouvernementaux

Description de l'environnement local dans le périmètre du projet

Absence d'indicateurs de résultats du projet

Attention particulière prêtée à la phase de conception du projet par la consultation des parties intéressées et bénéficiaires locaux et évaluation de leur capacité de contribuer à l'exécution du projet

Consultation inefficace des parties concernées par le projet

Mise à profit de la vaste expérience acquise par le PNUD dans des projets et activités similaires

Attitude qui traduit le refus de profiter de l'expérience des homologues gouvernementaux et de collaborer avec eux

Descriptif de projet satisfaisant, qui définit clairement les objectifs, les responsabilités, le calendrier, les projets à soumettre et les résultats escomptés

Sélection des projets en fonction de la disponibilité des fonds, de l'attention suscitée par les questions en vogue ou de l'intérêt des organismes de financement, dont les priorités ne coïncident pas toujours avec les priorités nationales et régionales

Plan de travail et calendrier détaillés pour l'exécution des activités du projet, assortis d'un budget qui permette de mener ces activités

Méconnaissance des principales parties concernées par le développement durable

Rôles du personnel de projet clairement définis, notamment ceux des homologues gouvernementaux participant au projet

Sélection unilatérale (par le PNUD et les organismes des Nations Unies) des consultants affectés au projet

Définition claire de l'obligation, pour tout le personnel du projet, de rendre des comptes

Indifférence pour l'identification des personnes dont les intérêts immédiats souffriraient de l'exécution du projet

Communication d'informations pendant toutes les phases du cycle du projet à tout le personnel de projet et aux parties intéressées

Objectifs sans orientation précise du projet

Constitution des capacités des diverses parties intéressées pour l'exécution du projet

Manque d'intérêt du représentant résident du PNUD pour l'exécution du projet

Les responsabilités confiées au personnel de projet s'accompagnent toujours des ressources humaines et financières appropriées

Incapacité du personnel du PNUD au siège et sur place de fournir des informations techniques ou spécialisées aux homologues nationaux

Participation des consultants locaux tout au long du cycle du projet

Absence de mécanisme permettant de contrôler l'impact du projet sur l'environnement

Une attention particulière est accordée à toutes les parties intéressées qui participent à la

conception et à l'exécution du projet; les bénéficiaires éventuels et les autres personnes potentiellement affectées sont consultés et informés pendant tout le cycle du projet

Absence d'obligation de rendre des comptes concernant le respect du calendrier et les résultats du projet

Intérêt marqué et appui du représentant résident local du PNUD

Les recommandations faites par les équipes d'évaluation à mi-parcours ne sont pas prises en considération

Formation professionnelle du personnel du PNUD au siège et sur le terrain aux questions d'environnement pour lui permettre de mener à bien le projet

 

Contrôle des résultats du projet et évaluations à mi-parcours et finales du projet

 

Indicateurs de résultats du projet

 

Impact potentiel du projet évalué en fonction de la satisfaction des besoins des homologues gouvernementaux